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Médecine Polyvalente

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03 86 86 14 47

Secrétariat HOSPITALISATION

03 86 86 13 43

Cadre de santé : Magalie GERMAIN
Responsable du service : Dr Aline Creuwels

medecine polyvalente ch sens

Description du service de Médecine Polyvalente

  • Sité au 3ème étage de l'Hôpital Gaston Ramon

Afin de répondre au mieux aux besoins de santé de la population mais aussi pour travailler davantage en étroite collaboration avec la médecine de ville, un service de médecine polyvalente d’une capacité de 30 lits a ouvert à l’Hôpital de Sens en septembre 2016.

L’objectif premier de ce service est de répondre de manière rapide et efficace aux demandes des médecins généralistes lorsqu’ils confrontés à des patients ne relevant pas d’une spécialité. A ce titre, un numéro unique leur est dédié afin de joindre rapidement le service.

Les patients sont accueillis de façon programmée dans un court délai.  Les examens essentiels sont définis en concertation avec le médecin traitant (ou lors d’une consultation très rapide de préadmission avec le médecin hospitalier) pour ainsi être programmés en amont de l'hospitalisation. Le but étant de raccourcir la durée de l'hospitalisation et de la rendre la plus efficiente possible mais aussi d’éviter que ces patients n'arrivent aux urgences en premier recours.

Les différents profils des patients pris en charge dans le service.

  • Patients présentant
    • un symptôme ou un groupe de symptômes sans diagnostic précis identifiable de prime abord (par exemple fièvre, malaise, amaigrissement, découverte d’une adénopathie, etc…)
    • une pathologie d’un seul organe mais considérée comme une pathologie généraliste du fait d’une prise en charge bien codifiée : thrombose veineuse profonde, érysipèle, déshydratation sur fièvre, etc…
    • une polypathologie aigue, sans pathologie d’organe clairement prédominante
    • une pathologie infectieuse (dont le VIH)
  • Patient nécessitant « un bilan de … » (par exemple anomalies de l’hémogramme, bilan d’un syndrome inflammatoire persistant, etc…)

Les patients qui ne seront pas pris en charge dans le service.

  • Les patients gériatriques c’est à dire âgés ET en situation de vulnérabilité ET/OU amorçant une perte d’autonomie ou menaçant de le faire
  • Les patients présentant une pathologie d’organe
  • Les patients en attente d’une place dans un service de spécialité
  • Les patients qui auraient terminé leur séjour dans un service de spécialité et en attente d’une place en SSR.

La gestion des flux

  1. Les entrées :  
  • Via le service d’accueil des urgences
  • Via la médecine de ville avec la création d’un numéro de téléphone unique permettant de joindre directement un médecin du service du lundi ou samedi midi aux heures ouvrables.
  • Via la consultation de pré-hospitalisation destinée à « débrouiller » la problématique médicale en amont d’une hospitalisation, pour les patients pouvant être admis de façon différée. Le but étant d’orienter la stratégie diagnostique et de la programmer à l’avance pour optimiser le temps d’hospitalisation.

A noter que cette consultation peut éventuellement amener à orienter le patient non pas vers le service de médecine polyvalente mais vers un service de spécialité (exemple : syndrome inflammatoire en rapport avec une pathologie rhumatologique inflammatoire, anémie ferriprive d’origine gynécologique etc.)

  1. Les sorties :
  • Au domicile
  • En SSR
  • Mutation vers un service de spécialité ou passage à une filière de spécialité selon le diagnostic posé en cours d’hospitalisation (par exemple bilan d’anémie amenant à découvrir une néoplasie digestive, bilan de douleurs diffuses amenant à un diagnostic de polyarthrite rhumatoïde etc.)

En post-hospitalisation : une consultation

Cette consultation permet de regrouper et de synthétiser un ensemble de données médicales dont les résultats ne sont pas disponibles dans le temps de l’hospitalisation (typiquement un résultat d’histologie), de réévaluer l’évolution du patient, pour décider ou non d’une deuxième vague d’examens complémentaires (exemple bilan d’amaigrissement). Cela dans le but de limiter le temps d’hospitalisation et d’éviter les perdus de vus (dans le contexte très particulier de la démographie médicale très altérée dans notre territoire de santé, avec de nombreux patients n’ayant plus de médecin traitant).