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Equipe Mobile de Soins Palliatifs (EMSP)

Equipe de Soins Palliatifs : 03 86 86 15 35

Cadre de santé : 03 86 86 14 88

 

Damien PRIMAULT, IDEC
Dr Pascale ARNE, Responsable de service

Equipe Mobile de Soins Palliatifs

Que sont les Soins Palliatifs ?

Document à télécharger : « Charte des soins palliatifs et de l’accompagnement. »

Qu’est-ce qu’une Equipe Mobile de Soins Palliatifs (ou E.M.S.P.) ?

C’est une équipe multidisciplinaire regroupant : médecins, infirmières, psychologue, secrétaire (pouvant faire appel à d’autres personnes ressources : assistante sociale, diététicienne, etc.)

Quel est son but ?
  • Renforcer les équipes dans la prévention, l’évaluation et le soulagement de la douleur des patients et des symptômes (angoisse, anxiété, difficulté à respirer, problèmes de sommeil), le soutien de leur entourage,
  • Proposer un temps d’écoute aux patients et aux familles.
L’équipe
  • 1 médecin PH temps plein : le Dr Arne Pascale,
  • 2 infirmières : Mesdames BOSSARD Guislaine et MOREAU Anne-Marie,
  • 1 psychologue  M. Alain THOMAS,
  • 1 secrétaire médicale Madame BALDASSARI Isabelle.
Où et comment intervient-elle ?

Dans les services du Centre Hospitalier à la demande :

  • Des soignants,
  • Des patients,
  • Des familles (systématiquement avec l’accord du médecin référent du service).
Comment la joindre ?
  • Au 5° étage de l'hôpital de Sens
  • Par téléphone au 03.86.86.15.35 (répondeur 24h/24)
Le cadre législatif

L’Equipe Mobile de Soins Palliatifs intervient dans le cadre :

  • De la loi du 9 juin 1999 visant à garantir le droit à l’accès aux Soins Palliatifs,
  • De la loi d’Avril 2005, Loi Léonetti, relative aux droits des malades
  • De la loi N°2016-87 du 2 février 2016 Leonetti-Claeys relative aux nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie.

La loi Leonetti-Claeys s’inscrit dans la continuité de la loi Léonetti de 2005 : le droit de faire respecter ses volontés est renforcé :

  • Les directives anticipées sont contraignantes et s’imposent au médecin (sauf dans 3 cas : urgences vitales, caractère manifestement inapproprié ou rédaction non conforme à la situation médicale). Elles n’ont aucune limite de validité. La loi prévoit 2 modèles, selon que la personne se sait ou non atteinte d’une maladie grave.
  • Le renforcement du statut de la personne confiance : son témoignage prévaut sur tout autre. Sa désignation est faite par écrit  et co-signée par la personne désignée.
  • La lutte contre l’acharnement thérapeutique : la nutrition et l’hydratation artificielle constituent  des traitements qui peuvent être arrêtés au même titre que les autres traitements après réunion collégiale.
  • Le droit à une sédation profonde et continue jusqu’au décès dans 3 circonstances :
    • A la demande du patient lorsque le pronostic vital est engagé à court terme, lorsqu’il présente un ou des symptômes ou une souffrance impossible à contrôler autrement que par cette sédation ;
    • A la demande du patient lorsqu’il choisit l’arrêt d’un traitement qui le maintien en vie artificiellement, cet arrêt va engager son pronostic vital à court terme et être susceptible d’entrainer une souffrance insupportable ;
    • Lorsque le patient ne peut pas exprimer sa volonté et lorsque le médecin, au terme d’une procédure collégiale, arrête un traitement de maintien en vie, au titre du refus de l’obstination déraisonnable. La sédation profonde et continue s’impose lorsque le patient présente des signes de souffrance, ou que celle-ci ne peut être évaluée du fait de son état cérébral ou cognitif (personnes cérébrolésées quel que soit leur âge et personnes atteintes de troubles cognitifs très évolués).

La notion de « directives anticipées »

Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d'état d'exprimer sa volonté. Ces directives anticipées expriment la volonté de la personne relative à sa fin de vie en ce qui concerne les conditions de la poursuite, de la limitation, de l'arrêt ou du refus de traitement ou d'acte médicaux (article L 1111-11 du code de la santé publique).

  • Des directives anticipées, pour quoi faire ? Toute personne majeure peut rédiger ses « directives anticipées » concernant sa fin de vie.C’est une possibilité qui vous est donnée. Il s’agit pour vous d’exprimer vos volontés par écrit sur les décisions médicales à prendre lorsque vous serez en fin de vie, sur les traitements ou actes médicaux qui seront ou ne seront pas engagés, limités ou arrêtés. La fin de vie peut arriver après un accident ou à l’issue d’une maladie grave. Dans cescirconstances, vous serez peut-être dans l’incapacité de vous exprimer. Si vous avez rédigé des directives anticipées, votre médecin et vos proches sauront quelles sont vos volontés, même si vous ne pouvez plus vous exprimer. Bien sûr, envisager à l’avance cette situation est difficile, voire angoissant. Mais il est important d’y réfléchir. Rédiger des directives anticipées n’est pas une obligation.
  • Deux modèles sont proposés, selon que vous êtes actuellement bien portant ou atteint d’une grave maladie : Il n’est pas obligatoire de remplir tous les items du modèle et de désigner une personne de confiance. Il est possible de joindre d’autres pages si le document n’offre pas assez d’espace.

L’utilisation d’un de ces modèles n’est pas obligatoire. Mais elle vous est recommandée afin de vous aider à exprimer clairement vos volontés.

  • Avec qui en parler ? Vous pouvez en parler avec votre médecin pour qu’il vous conseille dans la rédaction de vos  directives. Il pourra vous aider à envisager les diverses situations qui peuvent se présenter  en fin de vie. Il pourra vous expliquer les traitements possibles, leur efficacité, leurs limites  ou leurs désagréments. Cela pourra éclairer votre choix.  Vous pouvez aussi vous rendre sur le site de la Haute Autorité de Santé qui donne des  informations et des conseils pour rédiger vos directives anticipées :  www.has-sante.fr   

Vous pouvez également en parler avec votre personne de confiance, personne qui est en  mesure de témoigner de vos volontés, avec d’autres professionnels de santé, avec des  associations ou avec des proches en qui vous avez confiance.

  • Le médecin devra-t-il respecter vos directives ?  Oui, c’est la loi : le médecin de même que tout autre professionnel de santé devra respecter  les volontés exprimées dans vos directives anticipées, s’il arrive un jour que vous ne soyez  plus en état de vous exprimer. Il ne pourra passer outre vos directives que dans les cas  exceptionnels prévus par la loi (La loi prévoit deux cas :Le cas d’urgence vitale. Le médecin peut alors ne pas mettre en œuvre vos directives pendant le temps nécessaire à une évaluation complète de la situation ; Le cas où les directives paraissent manifestement inappropriées ou non-conformes à votre situation médicale)

  • Après avoir rédigé des directives, est-il possible de les modifier ? Oui. Les directives anticipées sont valables sans limite de temps mais vous pourrez  toujours, à tout moment, les modifier dans le sens que vous souhaitez. En présence de plusieurs directives anticipées, le document le plus récent fera foi. Si vous souhaitez modifier vos directives anticipées, vous pouvez en rédiger de nouvelles et  demander à votre médecin, à l’hôpital ou à l’établissement médicosocial qui les a conservées  de supprimer ou détruire les précédentes.
  • Où conserver vos directives ? Il est important qu’elles soient facilement accessibles.  Quel que soit votre choix, informez votre médecin et vos proches de leur existence et de leur lieu de conservation. Ainsi, le jour venu, le médecin qui vous accompagnera lors de la  fin de votre vie saura où trouver vos directives afin de les mettre en œuvre. Dans le cas où vous seriez hospitalisé pour une maladie grave ou dans le cas où vous seriez admis dans un établissement pour personnes âgées, vous pouvez confier vos directives à cet  hôpital ou à cet établissement. Il les intégrera dans le dossier ouvert à votre nom. Enfin, vous pouvez également confier vos directives à votre « personne de confiance », à un  membre de votre famille ou à un proche. Vous pouvez aussi les conserver chez vous et/ou avoir sur vous une indication du lieu de leur conservation.

L’essentiel est que vous informiez votre médecin et vos proches que vous avez  rédigé des directives anticipées en leur indiquant où elles sont conservées. Ainsi vous serez  assuré que, lors de votre fin de vie, vos volontés seront respectées. Bien entendu, dans tous les cas, même si vous n’avez pas rédigé de directives anticipées, le  médecin qui s’occupera de vous lors de votre fin de vie aura le devoir de faire tout son possible  pour vous éviter de souffrir.

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